COMMUNIQUE DE L'ACPA suite à l'article du Journal L'union du 26 avril 2023
Je fais suite à l'article du 26 Avril 2023 paru dans l'Union.
Si vous ne l'avez pas lu, je vous invite à faire le choix d’un don du montant du journal au refuge, cet argent sera, pour le coup, bien mieux utilisé.
Non seulement nos propos ne sont pas fidèlement retranscrits mais de surcroît ils sont totalement commentés hors contexte. Quant à certaines affirmations, elles n’ont manifestement pas été vérifiées puisque non soumises à la contradiction.
Pour en finir avec cet article qui ne mérite pas plus que ce commentaire dès lors qu’il n’honore clairement pas son auteur, je souligne tout de même qu’il s’accompagne de deux photos d’anciens salariés qui non seulement n’ont absolument plus rien à voir avec le refuge et qui, désolée du peu, disposent tout de même d’un droit à l’image…
La première photo concerne par exemple notre ancien gardien (parti en retraite fin avril 2022) muni d’un masque …. La photo remonte à la période Covid et a d’ailleurs été déjà utilisée or le passé pour un ancien article.
Il est regrettable que le journal l’union n’ait pas pris la peine de vérifier cet aspect également, alors pourtant que ce journal lui avait consacré un article complet au moment de son départ en retraite.
Pourquoi s’encombrer de détails ?
Est ce à dire que le journaliste n’a pas pris la peine de se déplacer pour en faire de plus récentes?
C’est regrettable parce qu’il aurait alors eu la possibilité et la chance de rencontrer tous nos salariés et bénévoles pour fonder son articles sur des éléments plus objectifs et non s’appuyer sur quelques ragots nauséabonds et s’acharner de manière très intrusive auprès de la direction pour tenter de forcer la confidentialité des rapports que doit tout employeur à ses salariés.
Alors, je prends la parole ce jour pour leur rendre hommage à elles, nos salariées de la cour, qui doivent s'occuper des nos animaux qu'il fasse 40°, 0° ou les pieds dans l'eau, que ce soit Dimanche et jours fériés…
Comme il s’agit d’une association, leur salaire est pourtant loin d'être à la hauteur de leur dévouement et de l’estime et de la reconnaissance, voire de l’affection réelle que je leur porte….
Je rends aussi hommage ( il me semble le faire assez souvent mais je le refais présentement) également à nos bénévoles qui ne manquent ni de courage, ni d’abnégation et de dévouement au quotidien. Eux ne perçoivent ( moi y compris au passage puisque je suis également bénévole) aucune rémunération.
Le refuge doit se battre tous les jours pour que les animaux puissent avoir la meilleure des vies malgré les conditions de leur arrivée au refuge. Si on se résume, pour nous aider au quotidien : Pas de PGE (prêt garanti par l’état ( nous ne sommes pas éligibles comme le serait une entreprise)), certaines associations animales "illégales", pas de publicité possible, des abandons en augmentation suite à la crise du COVID, des animaux maltraités auxquels il faut redonner foi en l’humain, et je passe sur la stupidité de certaines personnes qui n’ont manifestement aucune idée de la manière dont fonctionne une structure de type refuge et les contraintes que cela implique, etc.
Bref je ne vais pas ici me lancer dans un inventaire à la Prévert, les personnes intelligentes et censées m’auront parfaitement comprise…mais le fait est que si la méchanceté des gens s’en mêle, où va t on?
Pensez vous que ce soit motivant de constater que notre action est tantôt négligée, tantôt insultée, quand on y consacre autant de temps et d’énergie et à tous les niveaux?
Si vous ne pouvez pas ou ne voulez pas nous aider, passez votre chemin. Ce sera plus constructif.
Vous comprendrez aussi aisément que j’ai mieux à faire que de relever toutes les marques de mépris ou d’irrespect de celles et ceux qui n’auraient d’ailleurs pas le courage d’avaler eux-mêmes un tiers du quart des contraintes qu’il nous faut encaisser au quotidien.
Car du courage et de la ténacité, vous pouvez me croire sur parole, il en faut…. Encore plus quand votre bonne volonté et sincérité sont régulièrement piétinées et sacrifiées sur l’autel de je ne sais quel intérêt ou égoïsme, voire même tout simplement celui de la simple bêtise…. C’est un combat sans fin et il faut mieux avoir les reins solides et la détermination affirmée.
Heureusement, ils sont là, eux, nos animaux, ceux pour lesquels le refuge se bat quotidiennement , souvent à en pleurer, tant nous comprenons leur détresse, leur tristesse aussi parfois….Quand l’humain n’en finit plus de surprendre, de décevoir, et bien entendu ( pour les plus vils) à faire le mal autour de lui, eux savent nous réconforter.
Étonnamment d’ailleurs, ils sont les grands oubliés de l’article…
C'est pour ces raisons que la présidente du refuge que je suis a décidé de refuser (à partir de ce jour et jusqu'à ce que des excuses officielles du journal soient publiées) de répondre aux demandes d’interviews faites par ce journal. Le cas échéant, il n’en sera plus jamais question.
J’ai un grand respect pour la liberté d’expression et celle de la presse nécessairement, mais tout et n’importe quoi ne peut être dit ou écrit au mépris de la réputation des gens.
Dans ces conditions, un entretien prévu la semaine prochaine avec le journal sur un tout autre sujet est d'ores et déjà annulé par nos soins.
De possibles articles sur les prochains évènements prévus par le refuge auraient pu faire du bien …mais je n’accepterai pas que le travail des salariés et le dévouement des bénévoles soient ainsi salis.
Je n’accepterai jamais plus également que nos intentions et nos propos ( écrits pour le coup ce qui est un comble ) soient détournés de leur contexte et ainsi méprisés.
Il aurait été honnête que le journaliste publie l'intégralité des réponses et ne tronque pas le message qui lui a été adressé en ne prenant que ce qui l'intéresse.
Quand on pose une question, on en accepte les réponses. Et dans le doute, quand on fait de l’investigation, on cherche d’autres sources « fiables » plutôt que de s’appuyer sur les ragots de certaines personnes manifestement animées d’intentions douteuses et d’intérêts distincts des nôtres.
Je ne souhaite évidemment pas que les animaux pâtissent à l’avenir de tels agissements.
L’ACPA, n’en déplaise à certains, est une association sérieuse.
Je tiens en toute transparence pour finir à la disposition de qui le souhaitera la copie des questionnements adressés par le Journal et reçus par le refuge ainsi que notre réponse.
Chacun jugera librement. Bien entendu, l’adresse mail de notre interlocuteur sera floutée comme il se doit.
J’aurais préféré vous parler des animaux…. Des portes ouvertes et de notre travail…. Mais je vous devais ce message d’information avant de poursuivre sur nos autres publications.
J’ai une pensée très émue enfin pour l’une de nos salariées qui vient de perdre sa maman ( comme nous l’avons appris hier). A cette heure, il m’importe plus d’être solidaire et proche de cette salariée qui a besoin de notre soutien que de m’attarder davantage sur ce message. Il existe dans la vie des choses infiniment plus précieuses et plus importantes que l’égoïsme, la puérilité et le mépris de certaines personnes: je parle de sincérité, d’humanité et de solidarité. Des valeurs trop souvent perdues de vue.
Je ferme là cette ( trop longue) parenthèse.
Amicalement